La vie ne tient parfois pas à grand chose, vraiment rien.

Lorsque j’ai appris son départ prématuré, la première chose qui m’est revenue est sa voie, sa petite voix si douce. Et puis quand les larmes sont montées, c’est cette chanson qu’elle nous avait fait la joie de chanter à notre mariage qui s’est mise à tourner en boucle dans ma tête.

C’était beaucoup trop tôt…

Aaah, les fêtes de fin d’année… et ses traditionnels repas en famille. Ces moments si doux où le moindre avis sur la question peut te couper une vie de chat. Alors prépare-toi mon bon ami, fais-toi un joli cœur que tu colleras sur ton majeur… Ce petit découpage prendra tout son sens quand viendra la première phrase assassine.

Bon courage et bonnes fêtes !

Je le fais peu, voire pas du tout ici, mais voilà juste un bout de moi :

Il est toujours difficile d’accepter une réalité pourtant si simple : il y a des amitiés qui restent mais d’autres qui passent. On voudrait tout garder, toujours, mais c’est impossible. Alors on s’accroche mais vient un temps où il faut laisser partir l’autre, sans haine, sans volonté de se venger des larmes trop souvent tombées dans le vide par sa faute. La colère ne doit pas ternir cette amitié qui pendant des mois, des années, vous a fait grandir.

Cette année, je l’ai fait. J’ai passé des soirs à attendre encore et puis un matin, j’ai compris : notre amitié a été belle, intense, nous avons vécu de merveilleux moments et c’est cela que je dois garder en tête. Tant pis si la vie nous sépare, j’ai des beaux souvenirs à rejouer dans ma tête. On partira chacun de notre côté pour rencontrer d’autres personnes et la vie continuera.

Aucune amitié ne doit vous faire souffrir. Si c’est le cas, coupez le lien et ne gardez que le meilleur. Prenez tous le courage que vous pouvez amasser et faites-le. Il y a d’autres gens qui vous attendent.